Les coopérations interterritoriales

Réalité ancienne à l?échelle locale, recouvrant aujourd?hui une grande diversité de formes et de modalités, la coopération interterritoriale se fonde sur la connaissance et la reconnaissance des interdépendances et complémentarités entre les territoires.

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Auteur : CGET CGET

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Site internet : https://www.cget.gouv.fr/ressources/publications/les-cooperations-interterritoriales

' Depuis une dizaine d?années, la coopération entre les territoires connait une actualité forte. De plus en plus de chercheurs s?y intéressent et elle est devenue un enjeu explicitement inscrit à l?agenda politique. Elle est au c?ur de la cohésion entre les territoires. Réalité ancienne à l?échelle locale, recouvrant aujourd?hui une grande diversité de formes et de modalités, la coopération interterritoriale se fonde sur la connaissance et la reconnaissance des interdépendances et complémentarités entre les territoires.

Pourtant, encore aujourd?hui, nous ne disposons d?aucun recensement des coopérations existantes. Face à ce constat, le CGET a initié en 2018, en partenariat avec France urbaine et l?Association des communautés de France (AdCF), une étude sur les coopérations entre métropoles et territoires environnants. Ce nouveau « En détail-synthèse » en présente les premiers résultats.

Article Banque des Territoires :
https://www.banquedesterritoires.fr/un-quatrieme-contrat-de-reciprocite-signe-entre-nantes-metropole-et-le-pays-de-retz
"Une étude réalisée conjointement par le Commissariat général à l'égalité des territoires (CGET), France urbaine et l'Assemblée des communautés de France (ADCF) montre que sur 21 métropoles, 173 coopérations de toutes sortes ont été passées avec leurs territoires avoisinants. Elles portent principalement sur trois thématiques : la mobilité et les transports, le tourisme et le développement économique. Viennent ensuite les thèmes de l'environnement, de la culture et de l'eau/assainissement. Et ces coopérations se font principalement avec des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre, en particulier avec des communautés de communes. Elles sont en majorité pluri-thématiques et en très grande majorité conventionnelles, c'est-à-dire basées sur un contrat de réciprocité, qui occupent une place importante dans ces coopérations, ou un autre type de contrat ou convention. Une voie conventionnelle qui permet d'officialiser la volonté partagée par les co-contractants de coopérer dans une série de domaines. "Pour autant, elle ne garantit pas l'effectivité de la coopération, ni que celle-ci portera des fruits", précise toutefois le CGET.
Globalement, toutes les métropoles ont déclaré des coopérations avec des territoires environnants. Et "parmi ces coopérations, 76% sont actives, indique l'étude, et 24% en projet". Certains freins à ces coopérations sont identifiés, "d'ordre technique ou géographique mais également politique et psychologique, liés aux asymétries de moyens comme aux représentations", souligne le document. L'existence de concurrence entre les territoires, et particulièrement entre zones d'activité économique, est par exemple citée, comme l'absence de sollicitation de la part de la métropole. Mais ce sont les avantages de ces coopérations qui sont surtout mis en avant par les territoires environnants : la dynamique de développement économique générée, l'action envisageable à la bonne échelle (celle des bassins de vie ou d'emploi), l'exploitation des complémentarités locales (comme les offres touristiques), ou encore l'augmentation des capacités d'action grâce aux moyens humains et aux outils dont les métropoles disposent."