Les épiceries participatives

L'association Bouge ton Coq propose une solution “clé en main” pour tous les villages dans le besoin, en trois mois l’épicerie peut être montée. Ces épiceries font appel à la volonté des citoyen.ne.s de vouloir revitaliser leur territoire et d’y installer de manière pérenne un commerce essentiel. Elles sont donc gérées par les habitant.e.s des villages, à hauteur de 2h de bénévolat par mois, qui font tourner ces commerces sans charge et sans marge. Cela simplifie la gestion, donne accès à des produits bons, frais, peu cher et permet de rémunérer les producteur.ice.s au plus juste prix. Par ailleurs « Monépi » met également à disposition des épiceries une plateforme qui permet de commander les produits qu’on ne trouve pas dans la région (PQ, dentifrice…) mais aussi de gérer la comptabilité, le référencement des produits, le planning des bénévoles…

En bref, "Monépi" facilite la gestion de l’épicerie et "Bouge ton Coq" aide à l’implantation de celle-ci. Une seule personne “ressource” minimum mobilisée par territoire et un local fourni par la mairie suffisent à lancer le projet d’épicerie participative.

Le mouvement à déjà accompagné la réalisation de 95 projets partout en France, et près de 150 projets sont à l’étude. Plusieurs territoires du massif alpin ont déjà leurs épiceries participatives tels que Montgirod ou Faverges Seythenex en Haute-Savoie (L'épinette). Cette dernière, au delà d'être une épicerie, est aussi un lieu de rencontres, créateur de lien social. Des animations sont prévues chaque mois de l'année !

La réussite du projet dépend de la motivation des porteurs de projets : le fait de conditionner l’accès à l’épicerie sous réserve de contribuer à son fonctionnement au minimum 2h par mois permet d’investir la population. C'est un véritable modèle de commerce alternatif !

Toutefois, il est nécessaire que les épiceries soient pérennes, ainsi "Bouge ton Coq" met en place un suivi sur le long terme et apporte une aide pédagogique et une médiation si l’épicerie ne fonctionne pas aussi bien que prévu. Par exemple, dans certains villages, ils ont participé à faire émerger des compromis sur le bio et le conventionnel afin que l’épicerie reste accessible pour toutes et tous.